MARS COLONY | Ebiah

force : 5
perception : 6
endurance : 7
charisme : 3
intelligence : 5
agilité : 7
chance : 1

/40

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Objets spéciaux : sur sa légère armure de métal, sorte de plastron, il en a serti des petits métaux rouges polis au fil du temps, avec beaucoup de soin. C'est une lubie bizarre, de la part d'une machine, non ?


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MARS COLONY

Strange strange... well, "thing"



Ebiah se tient dans le coin d'un mur, journée jalonnée d'une exploration où, en deçà de sa position, les équipes se préparent avec la rigueur initiée à leur rôle. Au debut, le malaise du contact entre une entité non organique, surtout quand celle-ci, munie d'une arme, avait pour mission de couvrir vos arrières, faisait que les troupes avaient toujours à redire sur leur position dans leur file : ils se devraient, par exemple, de composer les premiers rangs, oui, voilà, pour mieux tâter du terrain, voyez ? Comme ça, ils tâteraient beaucoup moins du canon du droïde qui leur filait au cul.
Ebiah devait être inauguré 23. 23, comme le nombre de retouches avant qu'il soit enfin capable d'ingérer des concepts humains basiques - à défaut d'être compris par son esprit binaire. 23, c'était suffisamment impersonnel pour souligner son état de tôle. Mais près avoir intégré les concepts humains de base, comme celui d'assigner un prénom à la naissance d'un humain, Ebiah trouva "non correct" d'être appelé par un nombre. Comble de l'ironie.






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Ebiah possède un fusil large, incroyablement lourd à porter pour un humain, qu'il range souvent dans son dos lors de ses missions -quand il ne le tient pas.


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Ebiah joue avec un stylo qu'il fait tourner entre ses doigts. Il a appris à imiter. Les inflexions de la voix -et sur ce point, son système vocale offre des merveilles- le mouvement fluide de son corps au moment, par exemple, d'éviter un passant qui court en sens inverse, toute sorte d'attitude en apparence insignifiante, car exprimé par le cortex moteur depuis le développement d'un organisme vivant, et de la société qui le fonde, jusqu'à l'âge achevé de sa conception -alentour 28 ans- où les longues années de gestes deviennent automatisme : un peu comme la respiration, ils n'y pensent plus. Pour Ebiah, c'est une question d'intégration. Comme tout système, il a besoin d'un milieu stable pour mener à bien ses missions. Si l'humain l'accepte, il peut évoluer dans le système. Alors il se plie à des numéros de mimétismes qu'il parvient lui-même à oublier à force de les reproduire chaque jour. Comme quoi, il finit par se dire qu'il n'est pas si différent d'un organisme unicellulaire. Cette idée lui plaît. Composée de métaux, quelques rares, d'autres vulgaires, son épiderme en ferraille n'est pas indestructible, mais déjà moins fragile qu'une peau d'humain. Son visage est un masque de fer, sans possibilité de fournir d'autres expressions faciales que celle, impavide, qu'on lui grava lors de sa conception. Il porte des tissus, capes qu'il affectionne. Ebiah est une machine coquette : il se préoccupe de son aspect. Il ne fait pas la distinction entre femelle et mâle, ne comprend pas l'humour ou la tristesse, mais certaines émotions lui parviennent, comme un code erreur frustrant, qu'il ne cerne pas encore bien, à ce jour.

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Bienvenue sur Mars mon humble enfant

va donc ! tu sais ce que tu as à faire.




C'est tout à fait optionnel : tu peux faire des petites fiches de suivi dans la section "au fil de l'histoire" si ça t'amuse.